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Résumé
Roubaix, 1953. Willy, un batelier, est retrouvé assassiné. Un autre batelier est suspecté, mais sera acquitté faute de preuve.
50 ans plus tard, Alex, un célèbre photographe de la ville, se retrouve nez-à-nez avec le spectre de Willy qui lui demande de lui rendre justice. Aidé de son ami le commissaire Bébert, Alex va essayer de satisfaire le revenant, malgré la peur, les rebondissements et les secrets enfouis…

EXTRAIT
Ce 8 Août 1953, un samedi, est une belle journée d’été et, comme chaque fois qu’il fait escale à Roubaix pour quelques jours, Jeannot le batelier descend de sa péniche après s’être copieusement disputé avec Mado, son épouse qui lui reproche de revenir toujours complètement saoul de ses escapades Roubaisiennes. Mado est une superbe femme de 28 ans, mère des deux enfants de Jeannot, Martine et Michel. Elle ne supporte plus les frasques de son époux et se console dès qu’elle le peut dans les bras de Willy un batelier hollandais. Colosse aux yeux bleus et aux cheveux blonds bouclés qui encadrent un visage d’ange. Willy est amoureux fou de Mado et rêve de partir un jour avec Elle sur sa péniche qu’il a appelée : « La Belle Française ». Il aime beaucoup la France et parle le français presque sans accent. C’est une force de la nature, courageux et toujours de bonne humeur. Il est très apprécié de tous ses confrères, à part Jeannot qui a quelques soupçons sur les rapports de Mado et Willy. Soupçons entretenus régulièrement par Léon son ami d’enfance. Justement à peine à terre, Jeannot retrouve Léon et les voilà partis chez Lulu et Raymond, le petit café de la rue de la Vigne. Ils y passent le plus clair de leur temps à jouer à la belote et à boire bière sur bière. Léon n’est pas batelier il travaille dans une filature et, bien que très ami avec Jeannot, il envie un peu sa liberté sur la Péniche et, aussi, d’avoir une aussi jolie femme. Invariablement, après quelques heures au bistrot et plusieurs litres de bière, nos deux compères reviennent sur la même discussion. Jeannot commence par écraser une larme en évoquant ses soupçons sur Mado. Léon en rajoute une couche en lui disant que s’il était à sa place, il lui ferait une surprise en rentrant plus tôt que d’habitude. En effet nos deux camarades ne daignent sortir de chez Lulu, que lorsque celle-ci ferme et les met à la porte vers les deux heures du matin. Pourtant ce 8 Août n’est pas une journée comme les autres. Jeannot a un éclair de lucidité, en relevant sa casquette et en rallumant sa cigarette maïs pour la énième fois, il dit mollement en rouvrant l’œil gauche à Léon : T’chiot1 , t’as raison, ce soir on va partir plus tôt et on va les coincer tous les deux, t’es aveuc mi2 ? Léon acquiesce d’un œil morne et les voilà en train d’élaborer un plan digne de Napoléon (un soir de fortes migraines !!!). Il est maintenant 23h30 et, nos deux camarades décident qu’il est l’heure de mettre leur plan à exécution. Ils sortent du café et remontent le canal vers « L’Envieuse ». Sur la péniche de Jeannot, tout est sombre. Il n’y a aucune lumière à bord. Jeannot entre dans la péniche. Il n’y a personne, les enfants dorment chez Léon comme à l’accoutumée puisqu’ils les hébergent quand leurs parents sont sur les canaux d’Europe. Mado est absente elle aussi ! Dans son délire éthylique, Jeannot l’imagine dans les bras de Willy. Il s’empare du couteau de boucher qui est toujours accroché au-dessus de l’évier et sort retrouver Léon qui balance sur le quai en essayant de retrouver son équilibre. Jeannot, ivre de rage, s’est dessaoulé d’un coup. Il prend Léon par le bras et lui dit : On va chez Willy, si elle y est je les tue ! Arrivés près de « La Belle Française », ils voient la porte s’ouvrir et Mado sortir suivie de Willy. Les deux amants s’embrassent une dernière fois et, notre belle amie reprend le chemin de sa péniche. Jeannot est aveuglé par la haine et c’est Léon qui l’entraîne derrière les arbres pour l’empêcher de s’en prendre à Mado. Cette dernière passe devant eux sans les voir et retourne sereine vers son destin. Léon a eu très peur pour la belle, il est lui aussi amoureux et, de ce fait, a repris un peu ses esprits, il dit à Jeannot : Ne t’en prends pas à elle, c’est la mère de tes enfants, le seul fautif là-dedans, c’est Willy ! Jeannot lui jette un regard chargé de haine et, lui fait signe de le suivre sur la péniche de Willy. Il frappe à la porte, celle-ci s’ouvre sur l’imposante carrure de Willy qui voit une forme brillante s’enfoncer par deux fois dans sa poitrine. Sans un mot il s’écroule en arrière et ferme à jamais les yeux. Léon est affolé. Qu’oc t’as fait3 ? dit-il à Jeannot. Ce dernier est en train d’essuyer le couteau sur la manche de sa veste et répond à Léon : On n’a pas fini !!! Il est 4 heures du matin lorsque Jeannot rentre sur sa péniche, Mado fait semblant de dormir. Elle le voit, avec stupéfaction, changer de vêtements et ressortir. Par la petite fenêtre, elle le voit donner le sac contenant sa veste et son pantalon à Léon qui s’éloigne rapidement en direction de son domicile, une petite maison en cour qui donne sur le bord du canal.