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Un polar où se mêlent humour, horreur, suspens et une pointe d'érotisme !

 Alexandre et Bébert vont de   nouveau se trouver confrontés à   des  assassinats aussi horribles   qu’exceptionnels. Leur enquête va   les emmener de Roubaix à   Carcassonne, de Strasbourg à Paris. De découvertes en   rebondissements,  ils vont, comme   Ã   leur habitude, enquêter avec   humour et sagacité ! Avec l’aide du   spectre Willy.

 Qui est à l’origine de ces meurtres ? 

 Qu’est-ce que « LE GLAIVE » ?   Parviendront-ils à découvrir les   responsables de cette horrible   histoire ?

Un polar où se mêlent humour, horreur, suspens et une pointe d'érotisme !

EXTRAIT

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10 août 2007 Comme tous les ans, Alexandre a réuni ses amis dans le café de Maryline, pour son anniversaire. Il est dix-neuf heures, et il attend Mélinda, Bébert (le commissaire Lapierre) et Annelyse. Dans le petit café, l’ambiance est déjà assez chaude ! Il faut dire que Claude Mezraoui alias « Le Boss » est là depuis onze heures du matin ! Alexandre connaît bien Mezraoui, il allait souvent prendre un repas dans le café de ses parents, Claudine et Amar. Ces derniers proposaient un couscous extraordinaire que Claudine préparait sur commande, uniquement pour les amis ! À cette époque, Claude n’avait que dix ans, et était déjà un enfant hyperactif. Depuis, il préfère se faire appeler Ahmed, son deuxième prénom, et il est plus connu sous son pseudonyme, « Le Boss ». Il en a hérité, suite à ses activités peu recommandables de trafiquant de drogue ! Il est toujours flanqué de son ami Henri, un colosse aux biceps impressionnants, et paraît-il, à la gâchette facile ! Lorsqu’Alexandre entre dans le café de Maryline, Mezraoui s’empresse de venir le saluer, ils sont toujours restés en très bons termes, malgré le passé sulfureux du fameux Claude ! Alex accepte de prendre un verre avec les deux amis qui paraissent déjà passablement éméchés. Il prévient Claude qu’il fête aujourd’hui son anniversaire et avale son demi d’une traite et dit à que, son ami, le commissaire Lapierre, qu’il connaît particulièrement bien…. Sera présent ! Claude avale son demi d’une traite et dit à Alexandre :

— Il vaut mieux que je m’éclipse, Bébert et moi n’avons pas la même façon de voir les choses, mais ton anniversaire ce n’est pas le seize ?

Alexandre esquisse un sourire et secoue la tête affirmativement. Il se demande comment ce gamin qu’il avait connu, remuant, d’accord, mais très éveillé et agréable, avait-il pu devenir ce truand, froid et cruel ? il lui répond :

— Si mais cette année je le fais un peu en avance parce que je ne serais peut-être pas là le seize !

Ils se serrent la main et Claude et Henri quitte le café. En voyant partir les deux acolytes, Alex se dit que, peut-être, la mort de son père avait dû le marquer ! En effet, Amar, ancien harki, avait été tué dans son café par d’anciens fellagas devant sa femme et ses fils ! Claude avait repris le café de ses parents au décès de sa mère quelques années plus tard et en avait fait le siège de son activité inavouable, et d’ailleurs… Inavouée ! Il est maintenant le plus craint des truands de Roubaix, et son intelligence l’a toujours sorti des griffes de ses ennemis, et surtout de celles de Bébert, le commissaire Lapierre, sûrement le seul homme qu’il craigne actuellement. Alexandre en est là de ses réflexions quand Annelyse et Bébert font leur entrée dans le bistrot. Ils saluent les amis présents et nos deux amis rejoignent Alex. Après une accolade soutenue et un :

— Bon Anniversaire, Alex !

Ils s’assoient en face de lui et commandent une consommation.

— Deux rosés, sans faux cols, et dans des verres propres, et une coupette pour la dame !

Annonce Bébert avec un clin d’œil et un sourire entendu à l’attention d’Alex. La réponse ne se fait pas attendre, de son comptoir, Maryline lui envoie :

— Quand t’arrêteras d’être con, t’auras un verre propre, c’est pas demain la veille !!! Alexandre lui dit :

— Tu l’as bien cherché ! T’as plus qu’à lui offrir un verre, maintenant !

Bébert se lève et lance à Maryline :

— Je parie que t’as soif ? Ça doit assécher la gorge de dire autant de conneries à la minute !

Il se rassoit en protégeant son visage de ses bras, comme un enfant battu ! Maryline leur apporte les consommations, et en profite pour renverser un verre d’eau sur la tête de Bébert !

— Tiens, lui dit-elle, ça te rafraîchira les idées !

Alexandre et Annelyse éclatent de rire, comme tous les clients du café ! Bébert, relève la tête, une mèche de cheveux trempée sur le visage.

— Celle-là, je ne l’ai pas vu venir ! Bon, Maryline, on fait la paix ?

Cette dernière, bonne fille, lui rétorque :

— Bien sûr, comme d’habitude, jusqu’à tout à l’heure !

C’est à cet instant que Mélinda entre dans le café, suivie des amis d’Alex, Martine, Bernard et Michel, la fête peut commencer, il ne manque plus qu’Hugo le médecin légiste et Viviane la juge d’instruction, mais ils ont prévenu qu’ils seraient un peu en retard. Il est maintenant vingt et une heures, Hugo et Viviane sont arrivés, et la fête bat son plein ! Maryline prévient ses amis, et néanmoins clients, qu’elle compte fermer à vingt-deux heures ! Devant le tollé général, elle accepte, dit-elle, de fermer à vingt deux heures cinq ! En fait, la soirée se terminera à vingt-trois heures trente ! Tous nos amis se séparent, et chacun et chacune rentrent chez soi, passablement éméchés ! Ce vendredi fut bien chargé, Alexandre et Mélinda, n’aspirent qu’à une chose, dormir ! Toutefois, de retour chez eux, Mélinda s’empresse de sortir du frigo une superbe salade composée de pomme de terre, tomates et œufs dont elle a le secret. Après ce repas « Pantagruélique », nos deux amis se décident enfin à aller se coucher !

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